Apporter ma pierre aux maisons ATHOS

Pourquoi les maisons ATHOS?

Pendant ma formation on a souvent fait allusion à mon passé professionnel, comme si avoir été militaire faisait de moi quelqu’un de différent… En fait, hormis mon caractère qui n’a rien à voir avec ma carrière, c’est sûrement mon sens des valeurs qui m’a trahi: honnêteté, respects des autres, goût de l’effort, pugnacité, persévérance, fraternité avec mes compagnons d’armes. Forcément ça peut choquer lorsqu’on n’est pas au fait de la vie militaire, mais les valeurs des armées sont des piliers qui sont transposables dans le monde du travail. En apportant ma contribution au profit des pensionnaires des maisons ATHOS, je vais côtoyer des ressortissants du MINARM et du MININT qui font une démarche personnelle en cherchant à se reconstruire à la suite d’un syndrome de stress post-traumatique.

le but des maisons ATHOS: aider à la réhabilitation des militaires dans un milieu social, reconstruire des personnes brisées. 4 maisons existent actuellement. Le plan 2023-2027 entend également développer le soutien aux familles des blessés; le nombre de maison pourra atteindre 10 car les demandes sont nombreuses. 3000 à 3500 militaires pourraient être pris en compte dans le programme. Les maisons ATHOS souhaitent aider à construire un projet de vie personnelle et/ou professionnelle, les blessés bénéficiant d’un suivi psychosocial dans un environnement non médicalisé. Parmi les différentes tâches de réhabilitation qui reposent sur des projets collectifs, il y a celles liées au sport.

En parallèle, avant de quitter le service actif, j’ai participé au suivi d’un projet dénommé le village des blessés initié par le Centre National des Sports de la Défense (CNSD) à Fontainebleau. Ce village verra le jour en 2024, après les JO. Le but du village sera d’accueillir les militaires et forces de l’ordre blessés et de les aider à se reconstruire par le sport. L’IGESA et le CNSD sont de fait en relation car les deux projets ont beaucoup de traits en commun. Mon projet est né de ce constat : intégrer la pratique de la pêche de loisir dans le programme de reconstruction par le sport. Je prévois ainsi d’offrir mes services aux blessés qui le souhaiteront et en fonction de leurs attentes et de leurs éventuels handicaps, qu’ils soient en maison ATHOS ou au village des blessés.

Les formules possibles

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